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Vu sur Terre | 40 x 52' et 40 x 26' Depuis 2009 |
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Maroc
La magie exotique de l'orient - Saison 1
FRANÇAIS - ENGLISH
Une collection proposée par Dominique PIPAT
Réalisation - Aurélie MASSAIT
Image - Pol GACHON
Montage - Véronique MAISON
Mixage - Jean-Christophe CARON
Voix - Pierre-Alain de GARRIGUES
Graphisme - Alexis MARTINEZ
Journaliste - Anne VIRY-BABEL
Adaptation - Framboise ROYER-JACQUIER
Musique Originale - Alain BERLOTY
Post Production - Transatlantic Vidéo / Ludovic de MAISTRE
Résumé :
Vu sur Terre ouvre les portes d'un royaume. Le Maroc est une alchimie de cultures arabe, européenne et africaine. Ce pays offre la magie exotique d'un Orient tout proche.
Dans la région de Taliouine, Abdullah – comme d’autres petits producteurs - vit au rythme du safran. La période de floraison de ce crocus ne dure que 15 jours par an ; mais à la pleine saison, cette plante exigeante remplit toute l'existence d'Abdullah et de sa famille.. Miracle éphémère, chaque matin de nouvelles fleurs renfermant les précieux filaments s’ouvrent à l’aube. Chaque minute de travail est précieuse, la récolte du jour prend fin lorsque le soleil commence à réchauffer la terre et à déssécher les stigmates floraux de ce crocus. De la cueillette à la vente, le safran exige un travail de patience et de précision.
Cette épice millénaire garde le mystère de ses origines. On lui prête de multiples vertus et la moindre de ses poussières se monnaye à prix d'or. L'intérêt grandissant pour cette plante fait grimper sa valeur et avec l'espoir pour Abdulah d'améliorer le quotidien de sa famille
Julie est une jeune infirmière française. Elle vit actuellement dans une vallée du Haut Atlas. Le monde moderne s'est arrêté aux portes de ces gorges encaissées A 5 heures de piste de la première ville, sans eau courante ni électricité, cette jeune femme compose avec les éléments pour soigner les populations isolées. Elle intervient dans 14 villages tous plus perdus les uns que les autres. S'y rendre est déjà en soi une péripétie. Et si Julie n’oublie pas qu’elle est une étrangère dans ce territoire, Elle a pu mettre en application, ici, toutes les raisons qui l'ont amenée à choisir ce métier. Ce temps partagé dans le Haut Atlas n'est pas une simple aventure, c’est aussi une rencontre sincère avec des hommes et des femmes dont le quotidien est si différent de tout Européen.
Aux prémices des zones sahariennes, à mi-chemin entre les plaines du Tafilalt et la vallée du Draa, il est une contrée où le voyageur se perd dans l'espace et dans le temps. C’est le berceau d'un mythe : celui des grandes caravanes. Terre d'âpreté où les vents modèlent le paysage. On y apprend le soleil et sa morsure.
Habitués de ces longues traversées en quasi-autarcie, Ali et L'Hô sont guides sahariens. Dans les traces des mythiques caravanes du désert, ils perpétuent l'histoire des commerçants qui parcouraient le sud marocain. « Quand il y a une tempête ou des intempéries et que tu es responsable d'une caravane, c’est-à-dire des personnes et aussi des animaux, il faut rester solidaire dans toutes les situations. Alors, il faut rester vigilant en permanence, raconte Ali. Mais malgré les difficultés, je ne pourrais pas changer de vie… Ce que je préfère dans le désert, ce sont les grandes traversées. À la fin, tu as le sentiment d'accomplir quelque chose, le sentiment que tu ne perds pas ton temps ».
Sans boussole ni GPS, c'est en lisant le sol qu’ils progressent sur un chemin invisible mais qu’ils connaissent parfaitement. Aux confins du désert, ces grandes routes commerciales ont jadis fait prospérer des villes. Cet âge d'or est révolu, mais il reste de cette grande épopée un imaginaire romantique, gravé dans les mémoires. A leur manière, Ali et L’Hô poursuivent la grande et belle histoire des caravanes.