Catalogue
|Séries documentaires
Vu sur Terre | 40 x 52' et 40 x 26' Depuis 2009 |
+ de vidéos sur |
Egypte
Les dunes mouvantes - Saison 1
FRANÇAIS - ENGLISH
Une collection proposée par Dominique PIPAT
Réalisation - Jean-Etienne FRÈRE
Image - Manuel BLANCHE
Montage - Véronique MAISON
Mixage - Jean-Christophe CARON
Voix - Pierre-Alain de GARRIGUES
Graphisme - Alexis MARTINEZ
Journaliste - Anne VIRY-BABEL
Adaptation - Framboise ROYER-JACQUIER
Musique Originale - Alain BERLOTY
Post Production - Transatlantic Vidéo / Ludovic de MAISTRE
Résumé :
Vu sur Terre regarde vers l’infini... Vers une Egypte assez méconnue... La plus grande partie de ce pays est un désert aux multiples facettes. On le nomme désert libyque ; c’est le désert le plus aride du monde. Des bords du Nil jusqu’à la frontière libyenne, il couvre les 2 tiers de l’Egypte.
Pour les anciennes civilisations égyptiennes, ce désert désignait un royaume maléfique. Et au milieu de cet océan minéral, un archipel de verdure résiste aux assauts des vagues de sable. Les 5 oasis du désert libyque constituent 5 îlots préservés où le miracle de la vie l’a emporté sur l’hostilité du climat. Depuis plus de 8000 ans, ces oasis sont habitées, cultivées, préservées.
Vivre dans une oasis, c’est être paysan. À Bahariya, Mansour est LE vétérinaire. Cet enfant des oasis répond à toutes les demandes pour soigner les animaux des petits éleveurs. Il est devenu un personnage essentiel de la vie locale. Et comme tous ces insulaires du sable il est foncièrement attaché à cette vie de labeur imposé par le soleil et à ce sol qu’il faut sans cesse abreuver.
Youeel est ingénieur en génie civil. Il a quitté le cabinet d’architectes où il travaillait pour devenir moine. Dans la vallée de Wadi Natrun, il a rejoint l’un des monastères qui maintient la tradition du christianisme et des moines du désert.
...L’islam n’existait pas encore que, déjà, des hommes se retiraient du monde à la recherche d’une vie d’ascèse. Depuis plus de 16 siècles, ils ont pris racine dans le désert de Scété. D’abord ermites, ils ont ensuite constitué des communautés. Et aujourd’hui encore, 4 monastères de chrétiens coptes restent très actifs dans la vallée de Wadi Natrun. Dans ces espaces clos, la vie est organisée en autarcie ; et l’existence de ces hommes de foi reste structurée autour de 2 principes essentiels : la prière et le travail.
S’aventurer dans le désert, c’est affronter l’inconnu, c’est chercher des repères au milieu du vide, et c’est observer la moindre ondulation comme un piège éventuel. Fenouil est un navigateur du sable. Depuis plus de 30 ans, il sillonne ces immenses étendues avec toute sorte de moyens de transport. Parcourir le désert avec lui, c’est partir à la découverte de sites grandioses. « C’est un sentiment curieux de passer de la fin du monde à l’origine du monde, analyse cet arpenteur des déserts. On a l’impression de tout recommencer ; et je n’ai jamais vu quelqu’un qui soit blasé devant le mouvement des dunes ».
« ...Il n’y a rien de rationnel, c’est une passion, comme pour l’océan et la montagne... c’est-à-dire qu’on accepte de « galérer », de chercher, et peu importe le moyen de locomotion, le grand désert, c’est toujours difficile à un moment ou à un autre... »
Cet espace apparemment hostile semble respirer. Comme si le Sahara était un lieu qui donne vie au minéral. Le désert libyque est un endroit inhospitalier et, pourtant, c’est un lieu qui attire, qui exerce une sorte de magnétisme. Terre de refuge pour les mystiques ou les contemplatifs, c’est aussi une étendue idéale pour les aventuriers épris d’immensité.