Catalogue
|Séries documentaires
Vu sur Terre | 40 x 52' et 40 x 26' Depuis 2009 |
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Iles de la Sonde
Saison 4
FRANÇAIS - ENGLISH
Une collection proposée par Dominique PIPAT
Réalisation - Laurent CADORET
Image - Manuel BLANCHE
Montage - Mathieu BRETAUD
Mixage - Jean-Christophe CARON
Narration - Pierre-Alain de GARRIGUES
Graphisme - Seed Factory / Alexis MARTINEZ
Journaliste - Anne VIRY-BABEL
Adaptation - Framboise ROYER-JACQUIER
Musique Originale - Christophe HENROTTE
Post Production - Transatlantic Vidéo / Ludovic de MAISTRE
Résumé :
Vu Sur Terre part à la découverte des îles de la Sonde, en Indonésie, le pays aux 17 000 îles. C’est un territoire tourmenté d’eau, de montagnes et de volcans où bât le cœur de cet archipel immense.
Thomas vit sur l’île de Sumba, à l’est de l’Indonésie. C’est une île à part. On y pratique le culte des ancêtres. C’est la dernière civilisation mégalithique au monde. Les morts sont enterrés dans des dolmens, le lieu du repos éternel des habitants de Sumba.
Il habite Wayniapu, où expire le souffle des vagues de l’Océan Indien. Il se prépare pour la cérémonie du Tarek Batu, le déplacement d’un bloc de pierre destiné au tombeau familial.
Sumba est le dernier endroit au monde où les hommes édifient des tombes en forme de dolmen. C’est une culture mégalithique. A travers le culte des ancêtres, les vivants consacrent leur existence à honorer les morts.
Bali est la terre des Dieux. C’est la seule île hindouiste de tout l’archipel. Ici rien ne doit se faire sans apaiser les esprits. On dit que le volcan du mont Agung est le centre du monde. Il culmine à 3000 mètres d’altitude. Cette montagne sacrée est la demeure des Dieux.
La dernière éruption du Mont Agung remonte aux années 60. Le réveil du volcan a couté la vie à un millier de personnes et 100 000 autres ont dû être déplacées. Depuis toujours, les Balinais lui prêtent des pouvoirs magiques.
La religion hindoue est le fondement de la société balinaise. Sur l’île, la spiritualité créée l’harmonie et tous les habitants sont unis par ce lien invisible et céleste.
Madé a 35 ans. Il est pêcheur sur la côte Nord de l’île. La religion et l’océan sont les socles de sa vie. Il transmet à ses enfants sa passion de la nature, de la mer et des jukungs, les pirogues traditionnelles indonésiennes.
Il y a plus de 2000 ans que ces pirogues indonésiennes sillonnent les îles de la Sonde, la mer de Banda ou des Moluques.
Dans cet archipel immense, elles portent des noms différents mais ce sont toujours des embarcations simples et performantes. Ces pirogues à double balancier sont à l’origine des premières migrations de peuplement de l’Océan Indien vers l’Australie et le Pacifique. Dans cette région du monde, la construction de ces premières pirogues a été aussi importante que la découverte de la roue.
« Le jukung est un bateau qui est fait en bois.
C’est mon deuxième compagnon, juste après ma femme. Je m’amuse, je gagne ma vie grâce à ce bateau et je vis avec lui. Et c’est moi qui l’ai construit de mes mains. C’est le fruit de mon travail et il est vital pour toute ma famille. Parfois, je passe des journées entières, il m’arrive aussi de passer la nuit à bord. »
Avec sa famille, il se rend souvent au temple pour méditer et solliciter la clémence des esprits. Dans quelques jours, Madé démarre la saison de la pêche au mahi-mahi, la quête obstinée du poisson roi des tropiques, aussi rare que convoité.
Alain vit à Java depuis 35 ans. Photographe animalier, sa vie a changé lorsqu’il a découvert les îles de la Sonde au milieu des années 70. Alain voulait vivre près des derniers rhinocéros de Java dont il est un des ardents défenseurs. En France, Alain était gardien de zoo dans les années 70. Et quand on a 20 ans, il est difficile de résister à l’appel de l’aventure.
Alain rêvait de vivre en forêt et de rencontrer les grands animaux sauvages de l’Asie. Mais ce n’est pas dans une cage qu’il voulait les voir vivre… Alors un beau jour de 1975, il débarque en Indonésie et devient photographe animalier.
« J’espérais devenir photographe mais je ne croyais pas que ça allait se réaliser. Souvent, il y en a qui devienne photographe, peut-être parce qu’ils ont les moyens, tandis que moi je suis parti de zéro. Commencer gardien de zoo à ramasser les merdes de rhinocéros le matin, et devenir photographe, j’estime avoir eu beaucoup de chance. »
Alain se rend dans le cœur d’Ujung Kulon, cette péninsule qui se jette dans le détroit de la Sonde.
Il est accompagné de Sarija son vieux complice. C’est un ancien garde forestier et un excellent guide. Ils se connaissent tous les deux depuis 30 ans. Ensemble, ils traquent les traces du roi de la forêt.
Alain est un des rares photographes au monde à avoir immortalisé les rhinocéros de Java, une espèce menacée d’extinction.